Docvale
Photo : Bergamote – Attachée : Erato Bänana
Présentation de Docvale :
Je suis un kinbakushi ( attacheur ) français basé à L’Atelier Simonet que j’ai ouvert en septembre 2018. Naka Akira m’a fait l’honneur de m’autoriser à enseigner officiellement son style en 2019.
J’ai commencé à m’intéresser aux cordes en 2007 pour élargir mes pratiques BDSM. Le début de ma pratique du shibari coïncide avec ma rencontre avec Tyka en 2011.
En septembre 2013, j’ai découvert le semenawa de Naka Akira qui répondait au mieux mes attentes. Par conséquent, j’ai décidé de m’y vouer entièrement et suis alors devenu un des tous premiers attacheurs à pratiquer ce style.
Aujourd’hui mon kinbaku est en constante évolution, mais par dessus tout centré sur ma volonté de mieux percevoir et comprendre l’autre.
Enseigner est pour moi le meilleur moyen de partager ma passion et aussi de transmettre les valeurs du kinbaku.
Vous souhaitez m’inviter à travailler avec vous, voici ce que peux vous proposer :
- Des workshops.
- Des cours ou des intensifs privés.
- Des performances ou performances privées.
- Des séances privées.
Le style de Docvale :
Après mon voyage à Tokyo debut 2016 s’est imposée à moi la nécessité de développer mes cordes dans une voie plus personnelle. Les encouragements de Naka Akira, qui a grandement influencé mes travaux depuis 2013, m’ont permis d’approfondir et faire évoluer mes recherches de shibari afin de commencer à développer un style de kinbaku qui m’est propre.
Bien évidemment, les choses ne se sont pas déroulées si facilement et les premières années ont été particulièrement difficiles. S’inspirer et/ou apprendre le shibari des autres donne une ligne directrice, mais à ce stade tous les points de repères disparaissent. J’’ai alors vécu un gros passage à vide que je pourrais comparer au syndrôme de la page blanche. Quand la situation s’est enfin débloquée, j’ai enfin pu commencer mes recherches personnelles que j’ai décidé d’axer sur l’interaction avec l’autre et ma perception des émotions de mes partenaires.
Très attaché aux racines du bondage japonais depuis Ito Seiu et notamment d’un point de vue esthétique, mon kinbaku vise à me réapproprier les travaux de mes prédécesseurs.
Depuis le début des années 2010, le shibari a beaucoup évolué et mon souhait est de transmettre l’héritage des générations passées tout en y incluant ma vision personnelle.
Le kinbaku contemporain a beaucoup apporté en matière de sécurité, de manipulation de la personne attachée, d’adaptation à l’anatomie et de communication dans les cordes. Il me semble donc passionnant d’utiliser les outils de ma génération pour revisiter les esthétiques du passé qui influencent beaucoup mon travail.
(ex : Dans le kinbaku moderne nous utilisons un grand nombre de techniques qui permettent de moins solliciter et de préserver notre partenaire tout en essayant de créer moins de douleurs. Quelle différence cela fait-il sur l’impact psychologique dans les cordes? Comment cela modifie t-il notre interaction dans les cordes? Peut-il être intéressant de varier ces techniques et de les mélanger avec des techniques plus « old schlool » ?)
Comme je ne pourrai pas totalement appréhender l’esthétique japonaise n’étant pas de cette culture, mon choix a été de m’imprégner du kinbaku japonais et d’essayer de le percevoir selon mon propre feeling. Comprendre les enjeux et les traduire au mieux dans les codes occidentaux.
En 2018, j’ai fait le choix de ne prêter attention qu’à mon interaction dans les cordes. Non pas comme un renoncement à continuer de progresser, bien au contraire c’était l’aspect des cordes que j’avais choisi de développer et d’affiner. Au fur et à mesure, ma pratique s’est beaucoup calmée pour devenir plus sereine et j’ai constaté que cela apportait beaucoup de précision à ma communication dans les cordes. J’y ai également énormément gagné en capacité d’écoute de mes partenaires. Enfin j’ai constaté que de tous petits détails pouvaient avoir un impact très important sur les personnes que j’attache.
